La transmission d’entreprise est un enjeu économique majeur. Plus d’un quart (26 %) des entrepreneurs francophones sont concernés par la transmission de leur entreprise et cette proportion va croissant. Or, il est de plus en plus difficile de trouver des repreneurs. Après concertation avec les cédants et les repreneurs, l’UCM formule des recommandations pour que ce défi soit relevé.
Près des deux tiers des entrepreneurs (61 %) qui envisagent la cession de leur entreprise dans les deux ans n’ont pas de repreneur en vue. Moins d’un sur cinq (18 %) connaît précisément la valeur de son entreprise ! La préparation à cette étape cruciale de la vie d’une PME est donc loin d’être suffisante. Il faut dire que c’est une question délicate : souvent, les entrepreneurs ont du mal à se séparer de l’activité qu’ils ont construite.
Quand le travail psychologique a été fait, l’affaire n’est pas dans le sac. Près de la moitié des cédants (49 %) cherchent en vain un repreneur. Ceux-ci sont de plus en plus rares : au cours des dernières années, la proportion de démarrages d’activité via une reprise a chuté de 34,7 % à 20,3 %, alors même que les opportunités sont plus nombreuses.
L’UCM s’engage dans cette problématique et offre des conseils de première ligne aux cédants potentiels via l’action “Agent relais transmission”, coordonnée par l’Agence de stimulation économique (ASE) et la Sowaccess. Dans ce cadre, l’UCM a rencontré et écouté cédants et repreneurs et peut formuler des recommandations pour faciliter le bon déroulement du processus. En voici les principales…
Pour Christine Lhoste, secrétaire générale de l’UCM, “il est impératif de faciliter la transmission d’entreprise. Maintenir en vie et faire croître une PME existante est plus aisé que démarrer de zéro. La Wallonie et Bruxelles ne peuvent pas se permettre de perdre des entreprises de qualité et les emplois qui y sont liés, simplement faute de repreneurs.”