Démarrage des soldes : les stocks sont encore très importants

Morosité de l’économie, temps maussade… à la veille des soldes, les stocks des commerçants de proximité sont plus importants que l’an passé à la même période. C’est l’un des résultats du sondage réalisé par l’UCM auprès de 269 commerçants indépendants de Wallonie et de Bruxelles.

Presque la moitié des commerçants sondés (47,7 %) annoncent des stocks plus importants ou beaucoup plus importants que l’année passée à la même période, alors que seulement moins d’un sur cinq (16,3 %) dispose de stocks moins importants.

Cette situation est la conséquence des mauvaises ventes de ces derniers mois. Près de la moitié des commerçants (49,2 %) ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires. Seul un sur cinq (18,1%) constate une augmentation.

Parmi les causes identifiées pour expliquer cette baisse du chiffre d’affaires, les conditions météo catastrophiques arrivent en première position (citées par 76,8 % des sondés). La baisse du pouvoir d’achat (64,2 %) et la modification du comportement d’achat des consommateurs (55,8 %) ont également joué un rôle important dans cette évolution.

Sans grande surprise, dans le secteur de l’habillement, les articles qui se sont le moins bien vendus sont les vêtements de saison (shorts, petites jupes, bermudas, maillots de bain…) et de couleur vive. Côté chaussures, les sandales sont restées dans leurs boîtes. C’est d’ailleurs l’article qui s’est le moins bien écoulé selon les commerçants sondés.

En termes de réductions, la grande majorité des commerçants de proximité sondés (64,4 %) va démarrer les soldes avec des réductions jusqu’à 30 %. Le tiers restant annonçant des remises supérieures à 30 %.

Plus que jamais, les commerçants indépendants ont besoin des soldes pour écouler leurs stocks et reconstituer les liquidités nécessaires à l’achat de la nouvelle collection. Seuls 25 % d’entre eux prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires.

Enfin, questionnés sur leurs actuels sujets d’inquiétude, les commerçants citent prioritairement l’évolution du pouvoir d’achat (53,4 %) et la météo (51,3 %). Les questions du coût du personnel (30,1%) et de l’accessibilité des centres-villes (24,4 %) suivent.